Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Saisie par la ville de Grande-Synthe (Nord), la plus haute juridiction administrative estime que l’État n’est pas à la hauteur du défi climatique. Le gouvernement a jusqu’à mars 2022 pour « prendre toutes mesures utiles » afin que la France réduise enfin drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre.
Le Sénat a adopté mardi 29 juin son projet de loi « climat ». Si quelques timides avancées sont à noter, la majorité de droite n’a pas rehaussé l’ambition climatique de ce texte, préférant se focaliser sur l’opposition aux éoliennes et aux menus végétariens dans les cantines.
Le « projet de rapport scientifique » du Giec, divulgué par l'AFP et largement repris par la presse, est en réalité un brouillon de résumé datant de 2020. Pour les scientifiques, ce traitement médiatique nuit au travail de l’organisme intergouvernemental.
Éleveurs laitiers bio en Bretagne, Cyrille Guilloteau et Stéphanie Sabin déploient depuis dix ans sur leur ferme des pratiques agricoles vertueuses pour le climat. Mais en dépit de l’urgence climatique, la future politique agricole commune ne changera en rien leur quotidien.
L’Organisation maritime internationale a pour mission de réduire les énormes émissions de gaz à effet de serre du trafic commercial en mer, un secteur plus polluant que le transport aérien. Sous pression de l’industrie, l’agence onusienne a douché tout espoir en adoptant hier des mesures cosmétiques, à contre-courant de l’urgence climatique.
Alors que le port du voile lors des matchs officiels est autorisé par les instances mondiales du football, il reste prohibé en France. Des joueuses musulmanes luttent contre cette discrimination et appellent la fédération française à changer son règlement.
Treize personnes, sur les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, sont candidates aux élections régionales. Pour la plupart néophytes en politique, elles se présentent sur des listes écologistes, La France insoumise, ou encore La République en marche. Avec la volonté de ne pas se contenter de la décevante loi « climat ».
L’industrie du charbon planifie 432 nouveaux projets miniers dans le monde. De quoi mettre en péril les objectifs mondiaux de lutte contre le réchauffement climatique. Les plus grands extracteurs de minerai noir bénéficient de l’appui financier d’investisseurs français.
Dans les raffineries de pétrole comme dans l’aéronautique, des salariés s’attellent à la reconversion de leur industrie pour répondre à l’urgence climatique. À l’échelle nationale, la question du travailleur comme acteur de la transition écologique est en passe de devenir un point de jonction entre le monde syndical et la mouvance écologiste.
Face à l’élevage industriel qui rejette 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le végétarisme incarne un levier majeur pour réduire le réchauffement climatique. La journaliste Nora Bouazzouni explique pourquoi les hommes restent les plus réfractaires à une alimentation végétale.
L’électricien mettra en service cette année son premier parc éolien offshore en Chine. Son partenaire local, le géant China Energy, est le deuxième plus gros pollueur climatique mondial. Le groupe français possède aussi avec cette firme des centrales au charbon hyper-polluantes qui devaient être fermées depuis 2020.
L’assemblée générale de Total ce vendredi 28 mai a été, au mieux, une vaste opération de greenwashing, au pire, un terrible aveuglement. Les actionnaires ont voté massivement pour un plan « climat » qui maintient les projets d’expansion pétrolière et gazière du groupe.