Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Promotion du ministre de l’agriculture, disparition du portefeuille de la transition énergétique, silence du nouveau premier ministre sur le climat : le remaniement annoncé jeudi enterre les urgences écologiques.
Une soixantaine de Yéménites s’apprêtent à demander réparation à la multinationale, suite à des fuites de pétrole et d’eaux toxiques qui auraient saccagé les terres de leur région. Une première audience se tiendra le 1er février au tribunal judiciaire de Nanterre.
Selon l’observatoire européen du climat Copernicus, la planète n’a probablement pas connu de températures aussi élevées depuis au moins 100 000 ans. Les relevés de 2023 ont dépassé de loin ceux de 2016, année du précédent record de chaleur mondial.
Le 8 décembre, la justice ougandaise a ordonné l’expulsion de 42 familles qui refusaient de laisser place au mégaprojet pétrolier Tilenga de la compagnie française. Les avocats dénoncent « un cadeau de Noël pour TotalEnergies ».
La ministre de la transition énergétique répète à l’envi que la France est le premier pays industriel à sortir des énergies fossiles. En réalité, c’est tout l’inverse : gaz, autoroutes, engrais et même charbon, le gouvernement refuse toujours de rompre avec les principales sources de gaz à effet de serre.
Le 28e sommet international sur le climat a accouché mercredi 13 décembre d’un texte qui contient un signal politique vers la sortie des énergies fossiles. Mais celui-ci est truffé d’éléments de langage dictés par les lobbyistes du pétrole.
Six cadres de la compagnie pétrolière, dont son patron Patrick Pouyanné, ont été accrédités à la COP28 dans la délégation du gouvernement français. Interpellé par Mediapart, le ministère de la transition énergétique, actuellement à la table des négociations à Dubaï, refuse de reconnaître les faits.
Alors que des chercheurs ont annoncé jeudi que 2023 serait l’année la plus chaude jamais enregistrée, les pourparlers à Dubaï autour de la sortie des énergies fossiles restent au point mort. À cinq jours de la fin du sommet, des manœuvres dilatoires bloquent toute décision.
À Dubaï, les technologies de piégeage du carbone sont brandies par les pétroliers et les États producteurs d’énergies fossiles comme la solution miracle pour sauver le climat. Mais ces dispositifs, très onéreux et peu performants, permettent surtout de maintenir le « business as usual ».
Une analyse de la coalition d’ONG Kick Big Polluters Out révèle qu’au moins 2 456 lobbyistes des énergies fossiles ont été accrédités à la conférence internationale sur le climat de Dubaï. Un record : les émissaires des TotalEnergies, Shell, BP et autres sont quatre fois plus nombreux que l’an dernier.
Ces derniers mois, les majors pétrolières sont revenues sur leurs engagements pour la transition écologique. Sultan al-Jaber, à la tête du sommet international sur le climat de Dubaï, a soutenu, à rebours de la science, qu’il n’y avait aucun scénario prouvant que la fin des énergies fossiles sauverait le climat.
Dans « Territórios ocupados », José Vieira revient sur l’expropriation en 1941 des paysans portugais de leurs terres communautaires pour y planter des forêts. Cet épisode explique les mégafeux qui ravagent le pays et résonne avec les luttes pour la défense des biens communs.