Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans son nouveau rapport annuel, la vigie française du climat salue l’accélération de la baisse des émissions du pays. Toutefois, elle alerte sur les impacts du chaos climatique qui croissent plus vite que les moyens mis en œuvre par le gouvernement pour s’y adapter.
Si le Rassemblement national et Reconquête s’affichent comme conscients du dérèglement climatique, leurs candidats aux législatives ne cessent de dénoncer des climatologues trop alarmistes ou nient simplement les origines humaines du changement climatique.
Le 18 juin, la cour d’appel de Paris a jugé recevables deux actions en justice lancées par des associations à l’encontre de ces fleurons industriels français. Cette décision met fin à de longs débats procéduraux qui freinaient la mise en œuvre du devoir de vigilance des entreprises.
Bastion historique de la droite, cette commune qui compte parmi les villes les plus riches de France a vu Bardella arriver en tête aux européennes. Les fractions supérieures des classes populaires ont aussi voté pour l’extrême droite, au grand désarroi des gauches locales qui sont unies depuis quatre ans.
Le groupe des Verts perd de nombreux élus au Parlement européen. C’est en Allemagne que la déconfiture est la plus marquée, tandis que les écologistes remportent les élections aux Pays-Bas et au Danemark.
Mai 2024 a été le mois de mai le plus chaud jamais enregistré, marquant le douzième mois consécutif à connaître un tel record. Les activités humaines en sont très largement responsables. Il est probable qu’au moins l’une des cinq prochaines années batte le record de 2023.
Une crise agricole et d’impressionnants reculs ; deux grands débats télévisés qui traitent l’écologie par le petit bout de la lorgnette : la campagne des européennes a rendu l’écologie politique inaudible.
Depuis le début du printemps, le Sud global est secoué par des événements climatiques extrêmes accentués par le phénomène météo El Niño. En Asie, ces catastrophes ont des conséquences sociales délétères, qui touchent en premier lieu les enfants et les femmes.
Dans son nouvel ouvrage, « Écolos, mais pas trop… », le sociologue Jean-Baptiste Comby explore la condition écologique des différentes classes sociales. Un livre utile pour comprendre pourquoi l’écologie n’arrive toujours pas à incarner une force politique vectrice de transformation sociale.
Vendredi 24 mai, l’AG des actionnaires du pétrolier a approuvé un plan climat qui poursuit les projets d’expansion pétrogazière de la multinationale. Au même moment, des militants écologistes ont occupé le siège d’Amundi, un des plus gros actionnaires du groupe.
Marisol García Apagüeño, représentante du peuple autochtone amazonien kichwa, est à Paris pour interpeller TotalEnergies lors de son assemblée générale. Le groupe a acheté 85 millions de dollars de crédits carbone à un parc national au Pérou qui a dépossédé les Kichwas de leurs terres.
Le 21 mai 2024, trois ONG et huit victimes d’événements climatiques extrêmes à travers le monde ont porté plainte auprès du tribunal judiciaire de Paris contre les dirigeants et les actionnaires du groupe pour leur contribution au changement climatique.