Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
Je travaille sur comment est adressée la question du climat dans les cercles de pouvoir politique et économique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le chaos climatique.
Par ailleurs, je suis l'auteur de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), et de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022).
Plus de quarante pays ont accepté, d’ici les décennies 2030 et 2040, de mettre fin au charbon, dont la combustion est la première contributrice du réchauffement global. Mais les principales économies dépendantes au minerai noir sont absentes de l’accord.
Mercredi 3 novembre à Glasgow, des centaines de militants d’Extinction Rebellion s’en sont pris aux sièges d'entreprises climaticides sponsorisant la COP26. Les activistes ont dénoncé leur « greenwashing », « une pratique qui nous précipite vers le chaos climatique ».
Les deux jours de sommet des dirigeants mondiaux qui ont ouvert la COP26 ont abouti à un engagement international de plus de cent pays contre le méthane. Mais en donnant un blanc-seing à l’agro-industrie, cet accord demeure inefficace pour freiner le deuxième gaz contributeur du réchauffement global.
Pour son discours inaugural à Glasgow, lundi, le président français a exhorté ses homologues à rehausser leurs ambitions climatiques. Mais la fuite d’un document européen, au même moment, vient rappeler que la France promeut activement le gaz fossile avec le soutien du nationaliste Viktor Orbán en Hongrie ou du gouvernement polonais pro-charbon, en contrepartie de leur appui pour relancer le nucléaire tricolore.
La COP26 de Glasgow est cruciale : il s’agit de décider de la feuille de route pour mettre en œuvre l’accord de Paris de 2015. Tout échec signerait « un aller simple vers le désastre », a alerté le secrétaire général de l’ONU.
RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, a dévoilé ses scénarios énergétiques permettant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. La part belle est faite au nucléaire alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à annoncer la construction de nouveaux réacteurs.
Dans le Grand Nord russe, le groupe s’apprête à lancer une gigantesque exploitation gazière, alors qu’un rapport interne, obtenu par Mediapart, pointe la dimension climaticide du gaz. Après qu’Emmanuel Macron a évoqué le possible abandon du soutien public, Total s’est lancé dans une opération de « greenwashing ».
Des archives inédites démontrent que Total a été alerté dès les années 1970 de l’impact climaticide de son activité. Elles dévoilent comment le groupe a déployé, en réaction, une stratégie pour insuffler le doute. Et saboté toute action politique en faveur du climat. Entretien avec Christophe Bonneuil, coauteur de cette enquête historique, publiée mercredi.
Dans une enquête historique, le philosophe explore les liens entre la sécularisation – la séparation du religieux et du politique en Europe –, la colonisation et le dérèglement climatique. Il décrit comment, au XIXe siècle, la racialisation de l’islam a conduit à l’extractivisme fossile dans les pays du Sud, et au réchauffement planétaire.
Ce jeudi 14 octobre, la justice a enjoint au gouvernement de réparer avant fin 2022 le préjudice écologique qu’il a causé à la suite de ses manquements en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Ce 7 octobre, sept militants pour le climat étaient jugés par le tribunal judiciaire de Bobigny. Un an auparavant, ils avaient occupé, avec une centaine d’autres activistes, le tarmac de Roissy pour dénoncer le projet d’extension de l’aéroport. Un à trois mois de prison avec sursis ont été requis.
Ce mardi 21 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations unies, la Chine s’est engagée à ne plus construire de nouvelles centrales à charbon à l’étranger. Un tournant symbolique pour le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre mais un bien maigre effort face au défi climatique.
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