Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis le 19 juin, l’Hexagone subit une vague de chaleur tout aussi précoce que remarquable par sa durée. Cet épisode caniculaire révèle une fois de plus l’inaction politique face à l’impératif de protéger la population du chaos climatique qui s’intensifie.
Les négociateurs de près de 200 pays se sont réunis du 16 au 26 juin dans la ville allemande pour façonner l’agenda politique de la COP climat qui aura lieu au Brésil, en novembre. Les discussions techniques ont buté sur les financements climat à destination des pays du Sud.
Les députés ont rejeté mardi 24 juin un moratoire sur les nouveaux projets éoliens et solaires. Cette revendication portée par le Rassemblement national et la droite a gagné au fil des années un écho croissant à coup de fake news et de caricatures.
Écrivaine et militante féministe décoloniale, Moira Millán est une figure de la lutte du peuple mapuche en Argentine. Pour Mediapart, elle revient sur l’activisme des femmes autochtones contre la dépossession de leurs terres par les multinationales, dans un contexte de répression croissante depuis l’élection de Javier Milei.
La troisième conférence onusienne sur l’océan s’est achevée le 13 juin avec des ambitions en demi-teinte. En pleine crise du multilatéralisme, des étapes ont néanmoins été franchies en matière de défense des écosystèmes en haute mer ou de lutte contre la pollution plastique.
Une myriade de multinationales écocidaires sponsorisent et organisent de nombreux évènements dans l’espace ouvert au grand public de la conférence des Nations unies sur l’océan. Ce lieu de sensibilisation sur la protection des mers, situé au palais des expositions de la ville, a été financé à 90 % par des mécènes privés.
Océanographe ayant travaillé douze ans avec le commandant Cousteau, François Sarano estime que face à l’échec du droit actuel, la protection des écosystèmes marins dépend désormais de la reconnaissance du droit d’existence de toutes les espèces vivantes qui peuplent l’océan.
Mardi 10 juin sur France 2, le président français a communiqué sur ses avancées diplomatiques obtenues depuis l’inauguration la veille, à Nice, de la conférence mondiale sur l’océan. Mais scientifiques comme experts d’ONG demeurent plus que sceptiques quant à ces effets d’annonce.
Si le cabinet d’audit Créocéan s’affiche comme engagé dans la préservation de la biodiversité marine, des documents internes que s’est procurés Mediapart dévoilent que son pôle international se plie aux desiderata des géants pétrogaziers afin d’« écoblanchir » leurs projets néfastes pour les océans.
La troisième conférence onusienne sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin. Une centaine de chefs d’État et de gouvernement devront s’atteler à la protection des océans à l’heure du chaos climatique, au risque de transformer ce rendez-vous diplomatique en « sommet du greenwashing ».
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
Alors qu’Agnès Pannier-Runacher déclare publiquement s’opposer à la réintroduction des néonicotinoïdes, la ministre a accordé en mai 2024 une dérogation d’un mois pour l’utilisation d’un pesticide figurant sur la liste des polluants éternels, et retiré peu de temps auparavant par l’Union européenne.