Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La troisième conférence onusienne sur l’océan s’est achevée le 13 juin avec des ambitions en demi-teinte. En pleine crise du multilatéralisme, des étapes ont néanmoins été franchies en matière de défense des écosystèmes en haute mer ou de lutte contre la pollution plastique.
Une myriade de multinationales écocidaires sponsorisent et organisent de nombreux évènements dans l’espace ouvert au grand public de la conférence des Nations unies sur l’océan. Ce lieu de sensibilisation sur la protection des mers, situé au palais des expositions de la ville, a été financé à 90 % par des mécènes privés.
Océanographe ayant travaillé douze ans avec le commandant Cousteau, François Sarano estime que face à l’échec du droit actuel, la protection des écosystèmes marins dépend désormais de la reconnaissance du droit d’existence de toutes les espèces vivantes qui peuplent l’océan.
Mardi 10 juin sur France 2, le président français a communiqué sur ses avancées diplomatiques obtenues depuis l’inauguration la veille, à Nice, de la conférence mondiale sur l’océan. Mais scientifiques comme experts d’ONG demeurent plus que sceptiques quant à ces effets d’annonce.
Si le cabinet d’audit Créocéan s’affiche comme engagé dans la préservation de la biodiversité marine, des documents internes que s’est procurés Mediapart dévoilent que son pôle international se plie aux desiderata des géants pétrogaziers afin d’« écoblanchir » leurs projets néfastes pour les océans.
La troisième conférence onusienne sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin. Une centaine de chefs d’État et de gouvernement devront s’atteler à la protection des océans à l’heure du chaos climatique, au risque de transformer ce rendez-vous diplomatique en « sommet du greenwashing ».
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
Alors qu’Agnès Pannier-Runacher déclare publiquement s’opposer à la réintroduction des néonicotinoïdes, la ministre a accordé en mai 2024 une dérogation d’un mois pour l’utilisation d’un pesticide figurant sur la liste des polluants éternels, et retiré peu de temps auparavant par l’Union européenne.
Alors que le parti Chega a battu de nouveaux records dans les urnes, Mamadou Ba, figure de l’activisme antiraciste portugais, détaille les ressorts de ce vote. Il pointe le refoulé colonial d’une societé « hétéropatriarcale » et critique une gauche aveugle aux inégalités raciales.
À l’appel des Soulèvements de la Terre et du collectif Lever les voiles, une cinquantaine de bateaux a pris la mer ce 24 mai à Concarneau pour investir une plage près d’une villa du milliardaire, afin de dénoncer son idéologie d’extrême droite et son empire industriel climaticide.
Alors que des pluies torrentielles ont causé mardi 20 mai la mort de trois personnes dans le Var, l’urbaniste Amandine Richaud-Crambes estime que ces événements extrêmes dévoilent les lacunes en matière d’adaptation du pays ainsi qu’une perte de mémoire du risque naturel.
Une étude scientifique dévoile que les particules fines émises par les incendies de forêt s’infiltrent chaque année dans les logements de plus d’un milliard de personnes. Les chercheurs soulignent que ces pollutions, attisées par le chaos climatique, touchent en premier lieu les pays du Sud.