Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
Je travaille sur comment est adressée la question du climat dans les cercles de pouvoir politique et économique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le chaos climatique.
Par ailleurs, je suis l'auteur de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), et de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022).
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
La première ministre tout juste nommée a exercé depuis huit ans de nombreuses responsabilités en lien direct avec l’écologie. Mais son bilan est bien maigre : elle a soit exécuté les volontés de l’Élysée, soit directement contribué à des arbitrages problématiques.
Si, le soir du second tour, le président de la République a promis de faire de la France « une grande nation écologique », les mesures à contresens de l’urgence climatique n’ont cessé depuis de s’enchaîner. Passage en revue de cette casse anti-écologique à la veille de l’investiture du chef de l’État.
Sortie des énergies fossiles, fin des pesticides, puissance du lobbying au sein des institutions européennes... À l’heure des bouleversements géopolitiques engendrés par l’invasion russe, le vice-président de la Commission européenne à l’action pour le climat, Frans Timmermans, s’explique sur les défis à relever.
Malgré de vastes mobilisations dans la rue et les récents travaux du Giec, le temps de la présidentielle s’est traduit par l’invisibilisation de la lutte climatique. Mediapart a interrogé activistes, intellectuels et scientifiques autour de la stratégie du mouvement climat pour ce quinquennat à venir.
Deux jours à peine après la réélection d’Emmanuel Macron, une cinquantaine de collectifs locaux ont appelé mardi 26 avril à des actions de résistance à travers la France. Sur le plateau de Saclay (Essonne), des activistes se sont mobilisés contre un des plus grands chantiers du Grand Paris.
Les questions écologiques n’ont guère été mises en avant pendant la campagne électorale et elles disparaissent de l’équation du deuxième tour. Qu’en disent les acteurs et actrices des luttes écologiques au quotidien ?
Dans la foulée de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie, la souveraineté énergétique a été propulsée comme thématique de campagne à part entière. Depuis, cette notion est utilisée pour, pêle-mêle, justifier le déploiement massif des énergies renouvelables ou du nucléaire, parler de pouvoir d’achat, voire remâcher certaines obsessions identitaires.
Coincée entre la centrale nucléaire de Gravelines et un site d’ArcelorMittal, menacée par la montée des eaux, Grande-Synthe cherche à opérer sa transition sociale et écologique. Les habitants de cette ville populaire demeurent indécis face à une campagne présidentielle éloignée de leur réalité quotidienne : celle d’un territoire d’accueil, sans relance industrielle ni croissance.
Le Giec publie ce lundi le dernier volet de son sixième rapport sur le climat. Les experts de l’ONU soulignent que la « réduction substantielle » des combustibles fossiles et le recours aux énergies renouvelables font partie des moyens les plus efficaces pour limiter les dérèglements climatiques.
Une grève mondiale pour le climat se tenait ce vendredi 25 mars, sous l’égide du mouvement de jeunesse Fridays for Future. Sa branche française, Youth for Climate, organisait une cinquantaine de défilés à travers l’Hexagone.
Ce 24 mars, le pétrolier Total présente à ses investisseurs son plan en matière de transition énergétique vers la neutralité carbone. Au même moment de ce grand exercice de greenwashing, des représentants de la société civile ougandaise sont en France pour faire entendre leur opposition à un mégaprojet pétrolier de Total en Ouganda.