Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La figure du sauvetage en mer des exilés, devenue eurodéputée allemande, a entamé en octobre une tournée des luttes écologistes et syndicales dans les régions dévastées par l’extractivisme. À la veille de la COP29, elle insiste sur l’urgence de tisser des liens Nord-Sud pour lutter contre les mégaprojets fossiles.
La 29e conférence internationale pour le climat se tiendra du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Sur fond de crise du multilatéralisme, les États devront s’atteler à trouver un nouvel objectif de financement climatique pour aider le Sud global à affronter la surchauffe planétaire qui s’intensifie.
La stratégie nationale bas-carbone et la programmation pluriannuelle de l’énergie, deux feuilles de route pour conduire la transition écologique du pays, ont été soumises hier à consultation publique. Mais ces textes stratégiques majeurs seront ensuite adoptés par décret, sans aucun débat parlementaire.
Les inondations meurtrières en Espagne révèlent dramatiquement l’illusion d’une adaptation au réchauffement climatique. Avec déjà + 1,2 °C, comment imaginer que nos politiques publiques pourront anticiper une hausse de 4 °C ?
À deux semaines des négociations internationales sur le climat, cinq rapporteurs spéciaux des Nations unies et d’institutions régionales s’alarment des menaces qui pèsent sur les activistes écologistes à travers le monde. L’Azerbaïdjan, pays hôte de la COP29, vient même d’emprisonner plusieurs militants pro-climat.
Michel Barnier et la ministre de l’écologie Agnès Pannier-Runacher ont annoncé le 25 octobre un nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique. Les futurs contours réglementaires et financiers de ce document-cadre restent très vagues au regard de l’intensification des événements météorologiques extrêmes.
Victimes de quatre inondations en moins d’un an, les habitants de Pommeuse s’interrogent sur les façons de s’adapter aux crues. Mais entre les tenants du développement urbanistique et ceux qui veulent « libérer la rivière » qui traverse leur territoire, deux visions s’opposent.
Dans son livre à paraître, le chercheur revient sur les multiples dimensions du scandale lié au pesticide en Martinique et en Guadeloupe. Cette catastrophe environnementale révèle selon lui la manière destructrice, raciste et patriarcale d’habiter la Terre instaurée par les colonisations.
À l’heure de l’urgence climatique, le budget 2025 prévoit un demi-milliard d’euros en moins pour l’aide à l’électrification des véhicules. Pour le chercheur Aurélien Bigo, ce budget montre surtout l’inaction climatique du gouvernement en matière de transports, secteur le plus émetteur en France.
Le jeudi 17 octobre au soir, une quarantaine de départements ont été placés en vigilance orange, voire rouge, pour risque de crue ou de pluie-inondation. Les impacts de ces précipitations viennent rappeler le terrible retard de la France en matière d’adaptation au changement climatique.
Selon les ONG Human Rights Watch et Freedom Now, le pays hôte des prochaines négociations internationales sur le climat a muselé ces derniers mois des voix critiques de l’industrie pétrogazière. Le secteur représente la moitié du PIB de cet État dirigé d’une main de fer par Ilham Aliyev.
Le premier ministre a signé le 2 octobre la garantie financière de l’État français pour l’organisation des épreuves olympiques dans les Alpes. Si les conditions d’enneigement devraient être comparables à celles d’aujourd’hui, ces JO perpétuent l’imaginaire d’une montagne skiable malgré la surchauffe planétaire.