Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que le parti Chega a battu de nouveaux records dans les urnes, Mamadou Ba, figure de l’activisme antiraciste portugais, détaille les ressorts de ce vote. Il pointe le refoulé colonial d’une societé « hétéropatriarcale » et critique une gauche aveugle aux inégalités raciales.
À l’appel des Soulèvements de la Terre et du collectif Lever les voiles, une cinquantaine de bateaux a pris la mer ce 24 mai à Concarneau pour investir une plage près d’une villa du milliardaire, afin de dénoncer son idéologie d’extrême droite et son empire industriel climaticide.
Alors que des pluies torrentielles ont causé mardi 20 mai la mort de trois personnes dans le Var, l’urbaniste Amandine Richaud-Crambes estime que ces événements extrêmes dévoilent les lacunes en matière d’adaptation du pays ainsi qu’une perte de mémoire du risque naturel.
Une étude scientifique dévoile que les particules fines émises par les incendies de forêt s’infiltrent chaque année dans les logements de plus d’un milliard de personnes. Les chercheurs soulignent que ces pollutions, attisées par le chaos climatique, touchent en premier lieu les pays du Sud.
Deux textes inédits du chercheur activiste disparu en 2022 viennent d’être traduits en français et publiés dans un livre. Ils éclairent sur les racines sinueuses de la conscience écologique ainsi que sur l’utopie urbaine comme réponse au changement climatique.
Si Espagnols et Portugais viennent de vivre une mégapanne électrique inédite, des black-out frappent régulièrement l’Asie du Sud, à cause des vagues de chaleur record que subit la région depuis mi-avril.
Au lendemain de la coupure géante de courant qui a paralysé la péninsule Ibérique, Espagnols et Portugais racontent une journée surréaliste marquée par la désinformation et leur impréparation face à ce type de catastrophe.
En Loire-Atlantique, les travailleurs d’une des deux dernières centrales électriques au charbon du pays portent depuis neuf ans un projet de décarbonation du site. Mais EDF refuse la transition verte de l’installation, malgré la promesse d’Emmanuel Macron de la convertir avant 2027.
Face au chaos climatique, le psychosociologue Jean Le Goff propose dans un essai qui s’appuie sur des témoignages de militants écologistes d’appréhender l’éco-anxiété comme un sentiment politique à mettre au service des luttes.
Selon l’Organisation météorologique mondiale et l’observatoire Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en Europe. Les tempêtes et les inondations ont touché l’an dernier sur le continent environ 413 000 personnes et causé au moins 335 morts.
Quatorze victimes d’aléas climatiques et associations entament le 8 avril un recours en justice contre l’État, l’accusant de ne pas assez les protéger contre le réchauffement planétaire. La plainte cible particulièrement le Plan national d’adaptation au changement climatique présenté par la ministre de l’écologie en mars.
Lancées en 2019 pour lutter contre la pollution de l’air, les zones à faibles émissions pourraient disparaître avec le projet de loi de simplification économique examiné à partir du 8 avril. L’État est largement responsable de leur rejet, ayant privé les élus locaux des soutiens nécessaires.