Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À Genève, plus de 170 pays se réunissent une ultime fois du 5 au 14 août pour parvenir à un accord mondial contre la pollution plastique. Mais les États pétroliers et les industriels du secteur refusent toute limitation de la production de plastique, au grand dam des scientifiques.
L’Europe s’est engagée à acheter pour 750 milliards de dollars de « produits énergétiques » aux États-Unis dans le cadre des négociations sur les droits de douane. Mais cette promesse est irréaliste et dévoile à quel point Bruxelles fait fi de l’urgence climatique.
Mercredi 23 juillet, la plus haute juridiction des Nations unies a rendu un avis consultatif sans précédent sur les obligations des États en matière climatique. Il pointe la responsabilité historique des pays riches et ouvre une nouvelle ère de contentieux contre les entreprises fossiles.
Récoltant près de 1,5 million de signatures, la pétition a réussi à dépasser les sphères militantes et écologistes et dévoile la montée en puissance chez les Français des préoccupations en matière de santé environnementale.
À cause du chaos climatique, le risque incendie remonte de plus en plus vers le nord et l’ouest de l’Hexagone. Alors que le pays est encore peu préparé et acculturé aux feux, experts et élus redoutent que ces prochaines semaines soient aussi intenses, voire pires que l’été 2022 en matière d’incendies.
L’emplacement de l’autoroute d’où est parti le feu le 8 juillet et l’aménagement urbain des quartiers nord de Marseille guidé par des années de politique de classe rendent les Marseillais les plus précaires très vulnérables aux incendies.
Dans son septième rapport annuel, la vigie du climat s’inquiète du fort ralentissement de la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France. Elle appelle à une relance de l’action politique pour limiter les impacts de la surchauffe planétaire qui s’intensifient dans le pays.
Sur l’aire d’accueil d’Aulnay-sous-Bois, entourées par une autoroute et l’aéroport du Bourget, une quinzaine de familles suffoquent depuis que le pays est frappé par la canicule. Elles vivent reléguées dans une zone extrêmement polluée en pleine vague de chaleur.
Depuis le 19 juin, l’Hexagone subit une vague de chaleur tout aussi précoce que remarquable par sa durée. Cet épisode caniculaire révèle une fois de plus l’inaction politique face à l’impératif de protéger la population du chaos climatique qui s’intensifie.
Les négociateurs de près de 200 pays se sont réunis du 16 au 26 juin dans la ville allemande pour façonner l’agenda politique de la COP climat qui aura lieu au Brésil, en novembre. Les discussions techniques ont buté sur les financements climat à destination des pays du Sud.
Les députés ont rejeté mardi 24 juin un moratoire sur les nouveaux projets éoliens et solaires. Cette revendication portée par le Rassemblement national et la droite a gagné au fil des années un écho croissant à coup de fake news et de caricatures.
Écrivaine et militante féministe décoloniale, Moira Millán est une figure de la lutte du peuple mapuche en Argentine. Pour Mediapart, elle revient sur l’activisme des femmes autochtones contre la dépossession de leurs terres par les multinationales, dans un contexte de répression croissante depuis l’élection de Javier Milei.