Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une série d’enquêtes de Mediapart, basée sur des documents confidentiels, révèle comment les multinationales obtiennent des « permis de détruire » la biodiversité dans les pays du Sud, grâce à la complaisance de bureaux d’études et des institutions financières internationales.
Si les forages et l’oléoduc de TotalEnergies du mégaprojet Tilenga-Eacop sont promus comme une occasion de sortir les Ougandais de la pauvreté, les contrats de sous-traitance de l’entreprise dévoilent que les investissements du groupe français profitent à au moins une trentaine de membres ou de proches de la famille de Yoweri Museveni, dictateur à la tête du pays depuis trente-neuf ans.
La capitale bretonne est frappée depuis le 25 janvier par des crues sans précédent depuis quarante ans. Des habitants touchés par les inondations pointent du doigt un défaut d’alerte de la part de la ville, mais aussi l’urbanisation de cette métropole, qui figure parmi les plus attractives de France.
À l’automne dernier, François Bayrou a fait pression sur Michel Barnier, alors premier ministre, pour qu’Air France maintienne la déficitaire liaison Pau-Orly. En échange, la compagnie a exigé que le plan de réduction des nuisances nocturnes d’Orly soit le moins restrictif possible.
Si les incendies dans la cité des Anges font la une de la presse, les multinationales fossiles restent invisibilisées. Aux États-Unis, les compagnies pétrogazières accumulent des profits gigantesques et savent qu’elles peuvent compter sur Donald Trump.
Lors de son discours de politique générale, le premier ministre a pratiquement fait l’impasse sur les questions écologiques sur lesquelles il semble avoir aussi peu d’idées que de convictions.
Les organisateurs de Paris 2024 assurent avoir émis deux fois moins de gaz à effet de serre que lors des éditions précédentes. Mais alors que la nouvelle ministre des sports a pour priorité les Jeux de l’hiver 2030, le bilan des déplacements du public reste imparfait.
Depuis le 7 janvier, la mégapole est en proie à des incendies dévastateurs. Si le changement climatique a augmenté d’un quart le risque de mégafeux en Californie, le camp du président élu a préféré accuser la politique environnementale de cet État démocrate.
Des données publiques consultées par Mediapart montrent qu'en dépit de la décision de justice du 18 décembre, plus de 10 000 mètres cube d’eau continuent d’être prélevés chaque jour pour alimenter la mégabassine de Sainte-Soline. Interrogée, la préfecture répond qu’elle fera respecter l’arrêt.
Chercheuse spécialiste des ouragans à l’université d’Oxford, Stella Bourdin revient sur l’exceptionnalité du cyclone Chido qui a ravagé Mayotte et sur l’intensité croissante de ces épisodes, attisée par le dérèglement climatique.
Alors que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée, les extrêmes droites mondiales s’agrègent autour de l’anti-écologisme et de la défense des énergies fossiles. Face à ce péril, l’heure est au sursaut antifasciste pour l’écologie politique.
Au terme d’un processus chaotique, le 29e sommet international sur le climat a débouché sur un accord promettant de verser 300 milliards de dollars par an au Sud global pour l’aider à affronter la surchauffe planétaire. Un montant bien en deçà de l’urgence climatique, au grand dam des pays les plus vulnérables.