Série Épisode 3 Portugal : 50 ans après la révolution des Œillets

« La poussée de l’extrême droite donne plus de poids à l’antiféminisme »

Figure du féminisme au Portugal, Manuela Tavares a commencé à militer durant la révolution des Œillets en occupant des maisons avec les femmes de son quartier. Elle raconte le sexisme du mouvement révolutionnaire et souligne les nouvelles menaces contre les droits des femmes.

Mickaël Correia

Lisbonne (Portugal).– « L’homme dans la rue, la femme à la maison. » Tel était l’un des slogans les plus populaires de la dictature salazariste au Portugal. Sous ce régime autoritaire, les femmes étaient cantonnées au travail reproductif et domestique. Le Code civil portugais, adopté en 1966, avait le mérite d’être clair : « Le mari est le chef de la famille, et c’est à lui, en cette qualité, qu’il appartient de représenter et de décider dans tous les aspects de la vie conjugale. »

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