Les Forces démocratiques syriennes, qui contrôlent toute une partie de l’Est syrien, sont censées intégrer l’armée nationale. Elles font l’objet de multiples accusations de possibles « crimes de guerre », selon plusieurs récits et un rapport d’Amnesty International.
Située aux confins orientaux de la Syrie, meurtrie pendant la guerre, la région de Deir ez-Zor est aujourd’hui totalement marginalisée. Depuis la chute du régime Assad, la population y revient au compte-goutte. L’aide des nouvelles autorités fait cruellement défaut.
Pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad, des milices de l’ancien régime et les nouvelles autorités de Damas ont combattu dans la région alaouite de Lattaquié. Plusieurs centaines de personnes sont mortes, y compris des civils.
Brisée par des années de guerre civile, de répression et par le « capitalisme rapace » du clan Assad, sans compter les sanctions internationales, la Syrie a vu sa monnaie perdre toute valeur et ses infrastructures s’effondrer. Paupérisée, la population se tourne vers l’économie informelle.
Plusieurs centaines de personnes de la communauté druze ont manifesté mardi contre les déclarations du premier ministre israélien exigeant la démilitarisation du sud du pays. Les manifestants ont aussi adressé une mise en garde au pouvoir de Damas sur la dissolution des factions armées.
Dans la région montagneuse de Qousseir, qui domine la frontière avec le Liban, les forces de sécurité de transition ont dû livrer bataille contre les miliciens du Hezbollah et contre les trafics, notamment de captagon. La population locale craint des représailles.
Une cérémonie a pour la première fois été organisée devant un des symboles les plus forts de la cruauté des Assad, la prison de Saidnaya, à l’initiative d’une association. « Dans chaque zone du pays, il y a des groupes d’anciens prisonniers qui se rencontrent », raconte l’un d’eux.
La grande ville du littoral du sud du Liban, appelée Sour en arabe, a été ravagée par deux mois de guerre meurtrière menée par Israël à travers le pays. Depuis le cessez-le-feu signé fin novembre, la population s’organise pour déblayer les décombres.
Dans la Syrie de Bachar al-Assad, le régime reposait sur un système carcéral destiné à broyer la population. Mediapart a rencontré Jamal, ancien gardien de nuit palestinien de 46 ans. Il témoigne des années passées dans les geôles syriennes et de la torture subie.
Le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, à Damas, est réputé comme le plus grand du Moyen-Orient. Devenu un quartier de la capitale à part entière, il n’est plus que l’ombre de lui-même après treize années de guerre civile.
À l’annonce de la chute d’Assad, de nombreux Syriens en exil au Liban ont décidé de rentrer en Syrie. Reportage au poste-frontière libanais de Masnaa, déserté côté syrien par les autorités.
L’armée israélienne affirme concentrer ses tirs sur le Hezbollah. Ces attaques sont plutôt « indiscriminées », comme l’affirme Amnesty International, et comme Mediapart a pu le vérifier dans un hôpital de la banlieue de Beyrouth, et auprès de journalistes également ciblés.