La grande ville du littoral du sud du Liban, appelée Sour en arabe, a été ravagée par deux mois de guerre meurtrière menée par Israël à travers le pays. Depuis le cessez-le-feu signé fin novembre, la population s’organise pour déblayer les décombres.
Dans la Syrie de Bachar al-Assad, le régime reposait sur un système carcéral destiné à broyer la population. Mediapart a rencontré Jamal, ancien gardien de nuit palestinien de 46 ans. Il témoigne des années passées dans les geôles syriennes et de la torture subie.
Le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, à Damas, est réputé comme le plus grand du Moyen-Orient. Devenu un quartier de la capitale à part entière, il n’est plus que l’ombre de lui-même après treize années de guerre civile.
À l’annonce de la chute d’Assad, de nombreux Syriens en exil au Liban ont décidé de rentrer en Syrie. Reportage au poste-frontière libanais de Masnaa, déserté côté syrien par les autorités.
L’armée israélienne affirme concentrer ses tirs sur le Hezbollah. Ces attaques sont plutôt « indiscriminées », comme l’affirme Amnesty International, et comme Mediapart a pu le vérifier dans un hôpital de la banlieue de Beyrouth, et auprès de journalistes également ciblés.
Alors que l’armée israélienne continue de pilonner le sud de Beyrouth, la montagne druze du Chouf accueille la majorité des déplacés du pays. Ses habitants se montrent solidaires mais craignent que la possible présence de membres du Hezbollah fasse de la région une cible.
Mercredi 16 octobre, le sud du Liban a été visé par d’intenses bombardements israéliens, causant de nombreuses victimes civiles et la destruction de quartiers entiers dans plusieurs villes. Pour la population, ces attaques réveillent le spectre de l’occupation passée.
Il y a un an, la famille de Line et Layan était décimée par une frappe israélienne sur sa maison de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza. Ses cinq survivants, dont les parents, d’abord réfugiés au Caire, sont arrivés à Beyrouth début septembre. Seulement pour retrouver le feu des bombes.
La ville de l’Est libyen a accueilli durant la première quinzaine d’août quantité d’événements sportifs et culturels, dans l’espoir de briser l’image d’une cité détruite par dix années de guerre. Mediapart s’y est rendu, pour une visite contrôlée de bout en bout par les autorités.