Guerre au Proche-Orient : sur le terrain Reportage

« C’est la guerre la plus difficile que l’on ait vue » : les habitants de Tyr enragent devant leur ville détruite

La grande ville du littoral du sud du Liban, appelée Sour en arabe, a été ravagée par deux mois de guerre meurtrière menée par Israël à travers le pays. Depuis le cessez-le-feu signé fin novembre, la population s’organise pour déblayer les décombres.

Nissim Gasteli

Tyr/Sour (Liban).– « Bombarder les maisons des gens, tuer des innocents, c’est satanique ! », enrage Radhia, 48 ans, penchée sur un scooter, vendredi 6 décembre, devant la carcasse de ce qu’était jadis un immeuble de cinq étages du centre de Tyr – aussi nommée Sour en arabe – où se trouvait son appartement. Depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu le 27 novembre, les habitant·es de la grande ville du littoral du sud du Liban, ravagé par deux mois de guerre meurtrière menée par Israël à travers le pays, sont revenu·es pour évaluer l’ampleur des destructions.  

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