Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une attaque sanglante dans le Sud d’Israël, faisant plus de 1 200 morts selon les autorités, et des dizaines d’otages. À la date du 27 mai 2024, la riposte israélienne a fait plus de 36 000 morts et 80000 dans l’enclave palestinienne, d’après le ministère de la santé du Hamas. Nos reportages dans la région.
Ils étaient venus pour se faire soigner en Cisjordanie occupée ou travailler en Israël avant le 7-Octobre. Depuis dix-sept mois, une quarantaine de Gazaouis sont coincés dans un hôtel de Ramallah. Le monde qu’ils ont quitté, leurs vies d’avant, ont été totalement détruits.
Les prisonniers palestiniens libérés durant la première phase du cessez-le-feu ont confirmé les témoignages précédents et les rapports de plusieurs ONG sur l’atrocité du système carcéral en Israël. Mediapart a rencontré en Cisjordanie quatre détenus qui ont récemment recouvré leur liberté.
L’appel à manifester avait été lancé après que le premier ministre israélien a décidé de renvoyer le directeur des services de renseignement intérieur, sur fond de retour de la guerre à Gaza. La principale revendication porte sur un accord de libération des otages.
Cibles d’attaques israéliennes répétées depuis le 7-Octobre, les camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie sont aujourd’hui visés par un bouleversement géographique et démographique, avec l’expulsion de milliers d’habitants. À Jénine, l’Autorité palestinienne est accusée d’avoir prêté main-forte aux Israéliens.
Depuis la libération des derniers villages du sud du Liban, le 18 février, l’armée israélienne est restée implantée dans plusieurs sites frontaliers. Sur la ligne bleue, le village de Kfar Kila fait face à ses agressions quasi quotidiennes.
La plupart des familles d’otages à Gaza et la société dans son ensemble souhaitent que la priorité soit portée à leur retour, avant de reprendre la guerre. Dans un pays où chacun se sent abandonné par le gouvernement, rares sont les voix qui réclament la paix avec les Palestiniens.
Un mois et demi après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les Gazaouis luttent encore pour assurer leurs besoins vitaux. Le 2 mars, Israël a suspendu l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave, puis l’électricité une semaine plus tard. Plus de 120 Palestiniens ont été tués depuis le 19 janvier.
Au-delà de l’hommage populaire, la milice chiite a voulu faire de cette cérémonie une preuve de résilience. Un exercice qui peine à convaincre face à la réalité du terrain, après plus d’un an de guerre dévastatrice contre Israël.
Newsletters
Découvrez les newsletters de Mediapart
Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …
Plus de 600 camions chargés de denrées de première nécessité ont passé les contrôles israéliens dimanche 19 janvier afin de se rendre à Gaza, selon les Nations unies. En Égypte, le sort du point de passage de Rafah avec l’enclave reste toutefois incertain.
La grande ville du littoral du sud du Liban, appelée Sour en arabe, a été ravagée par deux mois de guerre meurtrière menée par Israël à travers le pays. Depuis le cessez-le-feu signé fin novembre, la population s’organise pour déblayer les décombres.
Réputée îlot de stabilité, la Jordanie se sent menacée par un voisin israélien belliqueux. Les guerres contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban, l’élection de Donald Trump, la fragilité accrue du régime syrien, tout concourt à accroître les craintes du royaume.
Des milliers de Libanais se sont précipités sur les routes pour regagner le sud du Liban dès l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, qui met provisoirement fin à plus d’un an de violences.
L’armée israélienne affirme concentrer ses tirs sur le Hezbollah. Ces attaques sont plutôt « indiscriminées », comme l’affirme Amnesty International, et comme Mediapart a pu le vérifier dans un hôpital de la banlieue de Beyrouth, et auprès de journalistes également ciblés.
En Cisjordanie, nul n’est à l’abri, ni de la violence des colons ni de celle de l’armée israélienne. Mediapart a recueilli l’histoire d’un directeur d’école attaqué et battu par les colons, puis arrêté et torturé par l’armée israélienne dans la foulée.
Les attaques menées contre les Palestiniens par des gangs de colons ont redoublé depuis l’installation du gouvernement d’extrême droite en décembre 2022, et encore plus depuis le 7-Octobre. Le 15 août, c’est le village de Jit qui était attaqué. Récit.
Depuis près de vingt ans, le théâtre de la Liberté occupe une place singulière dans le camp de réfugiés palestinien de Jénine, en Cisjordanie. Mais, après le 7-Octobre, les difficultés n’ont fait qu’empirer pour ces artistes qui prônent la lutte par l’art.