Alors que l’armée israélienne a confirmé samedi la présence d’au moins 120 otages retenus par le Hamas à Gaza, un père a décidé d’aller chercher sa fille, enlevée alors qu’elle participait à la rave party à Re’im. Pour cela, il se dit prêt à entrer dans Gaza.
La société israélienne est à la fois en deuil et en guerre. Traumatisée et mobilisée. La colère qui s’exprime vise parfois Nétanyahou sans remettre en cause, sinon à la marge, ce qui se passe actuellement à Gaza.
Depuis une semaine, les forces de sécurité palestiniennes sont sur le pont pour limiter les rassemblements. Mais les Palestiniens de Cisjordanie qui scrutent les images de Gaza avec un grand sentiment d’impuissance bouillonnent. Alors que le Fatah reste muet, le Hamas engrange des soutiens.
Les soldats de l’armée israélienne reprennent le contrôle des lieux attaqués samedi par le Hamas. À la frontière de la bande de Gaza, les troupes sont sur le pied de guerre. Parmi les militaires, des réservistes qui n’ont pour la plupart jamais connu de guerre. Reportage.
Le siège de la bande de Gaza se poursuit. Les autorités israéliennes ont donné 24 heures aux Palestiniens du nord de l’enclave pour évacuer vers le sud. Plus d’un million de personnes sont concernées. La bande de Gaza est toujours interdite d’accès aux journalistes étrangers.
Le conflit israélo-palestinien s’est exporté outre-Atlantique, notamment sur les prestigieux campus de la côte Est. À l’université Harvard, de vives tensions ont éclaté entre différents groupes étudiants. Elles apparaissent, à plus grande échelle, comme le reflet des divisions de la gauche.
Des centaines de personnes se sont réunies jeudi, place de la République, en soutien aux Palestiniens, malgré l’interdiction de manifester. Dans la foule, rapidement dispersée par les forces de l’ordre, beaucoup de jeunes avaient répondu à l’appel des réseaux sociaux.
Un élan de solidarité s’est mis en place pour venir en aide aux victimes des attaques du mouvement islamiste. Dans le même temps, malgré les critiques visant Benyamin Nétanyahou, les Israéliens affichent un soutien presque sans faille à la déclaration de guerre du premier ministre.
À proximité de la barrière de séparation avec l’enclave palestinienne, des dizaines de milliers de soldats sont massés. L’armée annonce avoir repris le contrôle total de son territoire après l’attaque surprise du Hamas samedi 7 octobre.
Quatre jours après l’attaque surprise du Hamas, le bilan des victimes israéliennes dépasse désormais le millier de morts, et des centaines de corps n’ont toujours pas été identifiés formellement. Les autorités israéliennes ne donnent aucune indication précise sur le nombre d’otages détenus à Gaza.
Dans les médias et sur les réseaux sociaux samedi 7 octobre, les Israéliens ont suivi en temps réel l’attaque du Hamas sur leur territoire, attendant pendant de longues heures une réaction officielle.