Une nouvelle discipline, l’aéromicrobiologie, s’attaque à l’étude des milliards de microbes en suspension dans l’atmosphère terrestre et de leur influence sur la santé, l’agriculture, la météo ou les écosystèmes.
Véritables dopeuses de la croissance végétale, ces espèces sont mal connues car peu étudiées par la science. Pourtant, les vers de terre, au cœur de la vie des sols, pourraient être le point d’appui d’une autre agriculture.
Des chercheurs documentent une baisse généralisée des nappes phréatiques dans le monde, particulièrement spectaculaire dans les régions sèches et agricoles. Des moyens d’action existent néanmoins.
Le réexamen de 40 ans de données satellitaires révèle, selon une équipe américaine, une fonte plus importante de la calotte groenlandaise, située dans une zone stratégique pour le climat mondial.
Une colossale biosphère microbienne peuple les roches terrestres jusqu’à 4 kilomètres de profondeur. Les scientifiques commencent tout juste à décrypter son fonctionnement et s’interrogent sur son rôle planétaire.
La pollution aux particules issue des incendies californiens, qui plongent chaque année des millions d’habitants dans un brouillard toxique, est en train d’émerger comme un problème de santé publique.
Bourdonnements des pollinisateurs, cliquetis des bois des chevreuils, frottement de langue des mollusques, silence des oiseaux : l’écoacoustique étudie les sons de la nature pour comprendre l’état des écosystèmes. Cette science nouvelle pourrait devenir un outil de suivi de la biodiversité.
D’une diversité vertigineuse, dotés d’adaptations multiples et d’une inventivité apparemment inépuisable, les cellules sexuelles mâles n’en sont pas moins un point de fragilité du règne animal.
Les mégafeux sont une catastrophe, c’est incontestable. Mais modéliser ce qui va succéder aux flammes se révèle un casse-tête scientifique. Des études montrent que les incendies tendent à accroître la biodiversité. Pour combien de temps cependant ? Au profit de quels écosystèmes ? Et avec quelles conséquences globales ?
Les modalités selon lesquelles plantes et champignons échangent des ressources fascinent les écologues. Ils espèrent que les progrès rapides de leurs recherches aideront l’agriculture à se passer de produits phytosanitaires.
Depuis une vingtaine d’années, les expériences sur l’intelligence des abeilles révolutionnent la vision qu’en avait la science, révélant des animaux qui apprennent les uns des autres, sont traversés par des émotions, et présentent des traces de conscience. Des découvertes qui pourraient concerner bien d’autres insectes.