Les huîtres couvraient autrefois d’immenses étendues dans les mers européennes, remplissant de nombreuses fonctions écologiques. Décimées et oubliées, elles font désormais l’objet de programmes de restauration.
En matière d’orientation des recherches sur la protection de la nature, la prétendue objectivité scientifique laisse la place à toutes sortes de biais et de conformismes. Des préférences subjectives qui affaiblissent les efforts de conservation.
D’abord négligé par les scientifiques, le sommeil des animaux fait l’objet de multiples études depuis une dizaine d’années. Résultat : tous ceux dotés de neurones dorment. Mais de manière très différente.
Face aux extinctions qui se multiplient, scientifiques et naturalistes tentent quand ils le peuvent de réintroduire des espèces. Un processus lent et semé d’embûches.
Les humains tuent préférentiellement les gros animaux, souvent les plus âgés et expérimentés. Ce comportement a de graves conséquences sur les écosystèmes car les vieux individus contribuent à la survie de leur espèce.
Loin de l’image d’Épinal du scientifique froid, objectif et neutre, les noms donnés aux espèces par les chercheurs révèlent leurs traits de caractère, et leurs influences idéologiques et culturelles.
Le changement climatique provoque déjà des déplacements au sein du vivant, qui vont s’accentuer. Mais la science peine à les anticiper. Et les raisons de ces migrations de faune et de flore sont multiples, selon plusieurs publications récentes.
Une étude internationale parue jeudi dans la revue « Science » documente avec une précision inédite l’ampleur et les conséquences des extinctions d’oiseaux imputables aux humains, et les effets en cascade sur les autres espèces.
Beaucoup d’animaux, notamment sociaux, possèdent des langages complexes. Pour les déchiffrer, les chercheurs combinent observation, intelligence artificielle et expériences de playback.
Détection du magnétisme terrestre, repérages aux odeurs et cartes mentales élaborées figurent parmi leurs outils. D’impressionnants talents d’orientation communs dans les espèces animales, qui révèlent leurs capacités sensorielles et cognitives.