Éclats de sciences

Les technologies pour faire pleuvoir restent infondées scientifiquement

De plus en plus de pays utilisent l’ensemencement des nuages pour augmenter les précipitations, mais les résultats restent, au mieux, modestes. 

Yves Sciama

Le dimanche 10 mars 2024 à Perpignan, des centaines de croyants ont défilé en procession, invoquant saint Gaudérique pour obtenir de la pluie, selon une tradition millénaire oubliée depuis deux siècles. Le mois suivant, les premières pluies significatives depuis plus de deux ans arrosaient enfin les Pyrénées-Orientales assoiffées, et nombre de processionnaires ont vraisemblablement pensé avoir contribué à ces précipitations. Avec les récentes technologies utilisées pour faire pleuvoir, c’est un peu la même chose, pointe malicieusement Cindy Morris, spécialiste des microbes de l’atmosphère à l’Inrae : ce n’est pas simple de distinguer les coïncidences des relations de cause à effet.

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