Arts Chronique

Au théâtre de l’Odéon, l’expérience interstellaire des « Paravents » de Jean Genet

Dans la salle même où fut créé en 1966 « Les Paravents » parmi des désordres alors voulus par l’extrême droite, Arthur Nauzyciel rend justice à l’œuvre. Sa mise en scène magnifie le théâtre ouvert aux ambivalences de Genet, plutôt que de pister le politique.

Antoine Perraud

Le spectacle est vertigineusement beau et follement puissant. Jean Genet n’aurait pas aimé le détester, comme il détestait beaucoup de choses et bien des gens. Il eût sans doute détesté l’aimer ; telle une réussite injuste, puisque montée dans le saint des saints de la culture bourgeoise – ou plutôt « blanche », comme il disait avec une avance effrénée : le théâtre de l’Odéon, sis dans l’arrondissement le plus cher de la capitale française.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter