Arts

Avec l’exposition « Paris noir », le Centre Pompidou espère amorcer sa « décolonisation »

Le Centre Pompidou expose cinquante ans d’expression d’une conscience noire à Paris et convoque 150 artistes d’Afrique, des Caraïbes et des États-Unis. Un geste inédit par son ampleur, mais aussi tardif, qui dit la difficulté à « décoloniser » de grandes institutions culturelles françaises.

Ludovic Lamant

La première salle provoque un effet de trouble, tant elle convoque des artistes presque jamais vus en ces lieux. Un autoportrait intense de Gerard Sekoto, peintre sud-africain débarqué à Paris en 1947 pour fuir l’apartheid, voisine avec deux toiles du Brésilien Wilson Tiberio, dont Sekoto devient l’ami à Paris. À deux pas, un grand format du Martiniquais Raymond Honorien est exposé non loin d’un recueil de poèmes traduits en français de l’Afro-Américain Langston Hughes, un des théoriciens de l’art noir dans l’entre-deux-guerres aux États-Unis…

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