Arts

Avignon : Anne Teresa de Keersmaeker, « En Atendant » la nuit

Vingt-sept ans après Rosas danst Rosas, dix-huit ans après Mozart/Concert Arias dans la Cour d'honneur, Anne Teresa de Keersmaeker fait un retour aussi simple que magistral à Avignon. Au cloître des Célestins et sur une musique du XIVe siècle, elle laisse la nuit peu à peu révéler toute la subtilité de sa chorégraphie.

Sylvain Bourmeau

Illustration 1

Unplugged: quelques heures après la fin du spectacle, encore sous l'onde du choc, c'est le mot qui hante. Ainsi il y aurait de la danse acoustique comme on parle de concerts acoustiques, de l'art sans artifice. Les pas crissés des danseurs sur la terre battue du cloître des Célestins, de loin le plus émouvant des lieux du Festival, résonnent encore, et pour longtemps. Comme aussi le son singulier du solo de flûte, exploit apnéique qui ouvre la pièce, efficace sas de décompression et véritable entrée en matière d'un spectacle purement physique.

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