Livres Analyse

La rusticité biblique du prix Nobel de littérature Jon Fosse

L’annonce d’un prix Nobel de littérature tombe souvent à l’eau – sauf quand la France est à l’honneur. Et une dépêche d’agence améliorée suffit. À l’encontre d’un tel pli, voici une plongée dans l’œuvre du récipiendaire de cette année : le Norvégien Jon Fosse.

Feya Dervitsiotis (En attendant Nadeau)

Comme Tarjei Vesaas avant lui, Jon Fosse écrit en nynorsk, ou néonorvégien, une variation du norvégien propre aux régions rurales du pays. Cette langue minoritaire lui permet d’opérer un repli linguistique qui vient doubler le repli géographique qu’évoquent souvent ses romans. Dans l’écriture (qu’il pratique de nuit), Jon Fosse orchestre un retrait du monde.

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