Qui peut se targuer d’avoir reçu d’André Breton une missive si belle, si noble, si fraternelle ? Une missive, en date du 9 août 1962, qui vous épaule pour la vie : « Chère Madame et Amie, votre lettre m’émeut, m’alarme. Le front si haut, je vous ai déjà vue vous mesurer avec de très grands obstacles et dominer autant qu’il est permis l’adversité. Vous m’avez fait la grâce de m’en entretenir sur ce mode qui n’est qu’à vous et dont me touchent inséparablement l’une de l’autre la confiance et la discrétion.
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