« Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? » : le clavier bien tempéré du racisme
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? fait un carton en salle : cinq millions d'entrées en trois semaines. Christian Clavier et Chantal Lauby y sont un couple de bourgeois cathos gaullistes dont les quatre filles épousent respectivement un Juif, un Arabe musulman, un Chinois et un Noir. Un film dont le seul propos est de dire que la France doit assumer son racisme en plein jour.
Même ceux qui ne l’ont pas vu savent que Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (sorti mercredi 16 avril) narre les déboires de Claude et Marie Verneuil, couple de bourgeois catholiques gaullistes installé à Chinon, dont les quatre filles épousent respectivement Rachid, David, Chao et Charles. Le premier est un Arabe musulman, le deuxième de confession juive, le troisième d’origine chinoise et le quatrième ivoirien. Mais seuls – façon de parler – ceux qui ont vu Qu’est-ce qu’on a faitau Bon Dieu ? savent que le film ne raconte pas autre chose, qu’aucun enjeu dramatique de quelconque importance ne vient distraire de l’enjeu principal. Lequel est le racisme. Ou comment Claude et Marie vont progressivement remiser leurs réticences, voire leur dégoût, pour accepter les quatre jeunes hommes au sein de leur famille.