Culture et idées Analyse

« Hatufim », ou l'état des lieux

Arte diffuse à partir de ce soir, jeudi 9 mai, la première saison de la série israélienne Hatufim, dont les Américains ont tiré Homeland. Pas de paranoïa, mais de la douceur. Pas de thriller, mais du mélodrame. Une question, lancinante, que la série pose au genre dans son ensemble : « Un prisonnier de guerre peut-il réellement revenir du lieu où il a été détenu ? »

Emmanuel Burdeau

Arte diffuse à partir de ce jeudi soir, 9 mai, les dix épisodes de la première saison de la série israélienne Hatufim. Créée en 2010 par Gideon Raff, Hatufim a inspiré l'un des événements sériels de ces dernières années, la série américaine Homeland, à la conception et à l'écriture de laquelle Raff est d'ailleurs associé. Le spectateur qui irait y jeter un œil pour avoir confirmation que les Américains sont des plagiaires éhontés déchanterait pourtant bien vite, et c'est heureux.

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