Manuel Valls en spectre du recours social-national
L’éconduit Manuel Valls ne s’avoue pas vaincu. Guerrier de la politique, il entame une Reconquista démagogique, labourant de vieilles ornières et soufflant sur de vieilles braises. Là tout n’est qu’ordre et identité, crise, affres et grondement…
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Manuel Valls tente, sous nos yeux, un passage en force qui lui ferait gagner la seconde manche d’une bataille perdue dans les années 1930 par ses ancêtres idéologiques, les néo-socialistes. Marcel Déat, Adrien Marquet et quelques autres entendaient alors renouveler l’offre politique (comme on ne disait pas encore), avec pour slogan : « Ordre, autorité, nation ». Ivres du pouvoir pour le pouvoir, ces « néos » promettaient aux classes moyennes, déboussolées dans une Europe naufragée, la force plutôt que la justice sociale, la sécurité davantage que l’égalité, la haine d’ennemis intérieurs à poursuivre en meute au lieu d’un idéal de fraternité.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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