Algérie: un aller-retour dans les mémoires de la colonisation
Olivia Burton raconte dans un roman graphique, L'Algérie c'est beau comme l'Amérique (Ed. Steinkis), comment elle retourna sur les lieux de mémoire de sa famille “pied-noir”. Dans un entretien vidéo, elle revient sur cette expérience, avec celui qui l'accompagna dans les Aurès, Djaffar Lesbet.
VoiciVoici un livre qui surprend, harponne et empoigne. Même sans être fan de roman graphique, à mille lieues de la nostalgie propre aux rapatriés d’Algérie, on lit avec un délice acidulé L’Algérie c’est beau comme l’Amérique (Ed. Steinkis). Mahi Grand a signé les dessins de ce récit écrit par Olivia Burton. Le roman graphique offre une liberté, une fluidité, un pouvoir d’évocation : les illustrations ne cadenassent pas l’imaginaire mais le suscitent. Nous voilà transportés, entre journal intime et roman de la route, dans l’Algérie tragi-comique d’aujourd’hui, hantée par un hier ambivalent.