Culture et idées Parti pris

«Mafrouza», fresque euphorisante avec le peuple d'Alexandrie

Mafrouza, qui sort en salles mercredi, est une immersion dans un bidonville d'Alexandrie. A l'écran, la fresque sociale se mêle à un traité des passions, avec couples en crise et voyous séducteurs. C'est le film de l'été!

Ludovic Lamant

La caméra emprunte une ruelle étroite. Le chemin de terre tourne à droite, et encore à droite. Il fait bientôt jour. On longe les murs, le cadrage tremble un peu, des petits commerces sont sur le point d'ouvrir. Cette traversée du dédale de Mafrouza, quartier populaire d'Alexandrie aujourd'hui détruit, mangé par les activités du port, est l'un des motifs d'un cycle colossal de cinq films réalisés par Emmanuelle Demoris, qui tous sortent en salles ce mercredi. Ne pas prendre peur, face au gigantisme de l'entreprise (une fresque de plus de 12 heures): Mafrouza s'annonce comme le grand film de l'été, plein, puissant, euphorisant.

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