Reportage audio. Tous les zadistes s'appellent Camille
Les militants des Zones à défendre (de Notre-Dame-des-Landes au barrage de Sivens) s'appellent tous pareil. Non par volonté d'anonymat, mais pour « qu'on s'intéresse au fond des problèmes » et non à la personnification d'un mouvement. En partenariat avec Arte Radio.
“Camille” est le seul prénom brandi sur les Zones à défendre (ZAD) à l'intention des micros et des caméras. Un nom unisexe et militant : ici, tous et toutes s'appellent Camille. Défiance envers les médias, désir d'anonymat, horizontalité des décisions ou encore abolition des frontières de genre : “Camille” en dit long sur l'esprit qui anime ces « utopies concrètes ». Adrien, Bordelais et infirmier, est passé par les ZAD de Notre-Dame-des Landes et de Sivens avant de devenir Camille à plein temps.