Culture et idées

Un écrivain comorien privé de visa, avant que la France ne se ressaisît

Mardi 16 août, le très attendu Ali Zamir apprenait qu'il ne pourrait venir, faute de visa, présenter en France son premier roman : Anguille sous roche (éd. Le Tripode). Cette bourde symptomatique a été réparée aujourd'hui, in extremis et aux forceps...

Antoine Perraud

Le ton se fait grave et tendu, ce matin, au standard de la préfecture de Saint-Denis-de-la-Réunion : « Ah oui, Mediapart… » Nous cherchons à comprendre pourquoi cette île et département français de l'océan Indien a opposé, en vertu de son droit de regard, un refus – notifié le 16 août – à la demande de visa d’un écrivain comorien de 27 ans, Ali Zamir, attendu avec ferveur dans l'Hexagone à l’occasion de la publication, le 1er septembre, de son premier roman déjà auréolé de gloire littéraire : Anguille sous roche (éd. Le Tripode).

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