150 à 12.000 euros d'amende pour avoir tagué trains et métros. Dix ans après les faits, le tribunal correctionnel de Versailles n'a pas satisfait les parties civiles qui réclamaient 1,8 million de dommages et intérêts. Mais les books des artistes, sous scellés pour le procès, ne seront pas restitués.
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«Ce«Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience» (René Char). C'est en s'attaquant aux trains et aux métros que les graffeurs ont attiré l'attention de la police et des musées. Et si leurs bombes ne contiennent que de la peinture, ils n'échapperont pas aux enquêtes, aux arrestations musclées, aux amendes salées et à la prison ferme. Ce matin, le tribunal correctionnel de Versailles a rendu son délibéré concernant le volet civil d'une affaire impliquant 56 graffeurs adeptes des peintures illégales sur les tôles des métros et trains.