À l’automne 2015, les promoteurs de soirées de musique électronique se frottent les yeux en observant la liste des meilleures ventes sur digitick, le site de billetterie électronique : Pierre Rabhi figure dans le Top 10 du clubbing. Sa conférence sur la « ( R )évolution intérieure » au Kursaal de Besançon talonne une fête prévue au Yoyo, la boîte branchée du Palais de Tokyo. Les relations entre l’agroécologie ( qui consiste à penser des systèmes de production agricole préservant l’écosystème ) et la culture DJ ne semblent pas avoir prospéré au-delà de cette rencontre fortuite. Mais l’anecdote est le signe surréaliste d’un succès d’audience bien réel, et inédit pour un penseur si critique de la société de consommation.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous