Livres Entretien

Abdulrazak Gurnah, prix Nobel : « Ce que je tente de ressusciter, c’est une espèce de carnaval »

Mediapart a rencontré le prix Nobel de littérature 2021. Son œuvre romanesque, marquée par les ravages du colonialisme et la figure du migrant, rend à l’Afrique orientale et à Zanzibar leur profondeur spatiotemporelle liée à l’océan Indien.

Antoine Perraud

Quand Abdulrazak Gurnah, né en 1948 à Zanzibar (Tanzanie) et professeur d’université honoraire à Canterbury (Royaume-Uni), reçut le prix Nobel de littérature en octobre 2021, ses trois romans traduits en français – sur les dix écrits en anglais par l’auteur – étaient épuisés. Il s’agissait de Paradis (Paradise, 1994), publié en 1999 par Le Serpent à plumes dans une traduction d’Anne-Cécile Padoux. Ainsi que deux titres édités chez Galaade, chacun traduit par Sylvette Gleize : Près de la mer (By the Sea, 2001), paru en 2006, et Adieu Zanzibar (Desertion, 2005), sorti en 2009.

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