Incohérence, imprécisions, déficit d'explication : l'un des intellectuels les plus lus à droite, Jean-Claude Casanova, porte un jugement sévère sur la première année de Nicolas Sarkozy au pouvoir – à l'exception de sa politique étrangère qu'il trouve plutôt réussie.
Intellectuel de droite, directeur de la revue Commentaire fondée par Raymond Aron, qui fête cette année ses trente ans, Jean-Claude Casanova, économiste de profession, se présente comme un «libéral au sens politique». A quelques heures de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, il dit encore suspendre son jugement et se garder de parler d'échec, mais sa lecture de la première année au pouvoir apparaît pourtant très sévère.