Les récentes conquêtes en matière de droits, d’égalité et de libertés font parfois oublier qu’elles peuvent ne pas être si nouvelles – ou plutôt, pas si inédites. Et qu’avant un dix-neuvième siècle en forme d’éteignoir, des avancées et des reculs ont rythmé la société britannique au fil de mille ans d’histoire.
Si les droits des femmes sont de plus en plus reconnus et respectés au Royaume-Uni, l’histoire montre que cette progression n’a pas été linéaire. Le chemin a été sinueux, marqué par des avancées significatives et des reculs notables.
La libération sexuelle a révélé des aspects de la vie privée autrefois cachés. Mais comme le dit l’adage, « l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ». D’ailleurs, les historiens britanniques découvrent dans les archives plus de sexe qu’on ne pourrait le croire.
Il existe un mythe tenace dans la société britannique selon lequel les personnes noires n’auraient véritablement commencé à s’établir au Royaume-Uni qu’après la Seconde Guerre mondiale. C’est effacer des milliers d’entre elles, dont certaines ont marqué l’histoire, et oublier l’esclavage.
Le stoïcisme des Britanniques fait partie des clichés qui ont la vie si dure qu’eux-mêmes sont persuadés que ce fut, de tout temps, un de leurs traits de caractère. Mais en réalité, les émotions ont été un moteur de leur histoire.
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