Série Épisode 2 Les plis intimes de l’histoire britannique

La pluralité des ébats

La libération sexuelle a révélé des aspects de la vie privée autrefois cachés. Mais comme le dit l’adage, « l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ». D’ailleurs, les historiens britanniques découvrent dans les archives plus de sexe qu’on ne pourrait le croire.

Marie Billon

Londres (Royaume-Uni).– En tout, quatre-vingt-treize pénis, dont quatre d’hommes (les autres appartenant à des chevaux), et trois paires de testicules, dans une illustration de propagande politique. Autant de phallus, certains en érection, tissés, point par point, soigneusement, certainement par des nonnes. Nous parlons ici de la tapisserie de Bayeux, fabriquée au XIsiècle pour célébrer la victoire de Guillaume le Conquérant, désormais William Ier d’Angleterre.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter