La mairie ne sait pas combien il y en a, ni quelle proportion de la capitale britannique ils recouvrent. Les « Pops », des espaces publics appartenant à des compagnies privées, sont peu repérables mais nombreux. Et réglementés sans que le public sache trop comment.
D’augustes institutions britanniques questionnent leur passé à l’aune d’une plus grande prise de conscience de l’histoire colonialiste et esclavagiste du Royaume-Uni. Les historiens en suivent les méandres dans les paysages et les demeures du pays.
Membres ou non de la royauté, les personnes queers ont toujours contribué à l’histoire du Royaume-Uni, masquées par une écriture hétéronormée que la recherche efface peu à peu. Mais comment leur appliquer un filtre moderne sans leur imposer une identité anachronique ?
Le Royaume-Uni est composé de quatre nations qui ne se sont pas unies en même temps ni d’un commun accord. Chacune a sa propre histoire, et les contentieux sont nombreux. Mais souvent, c’est Londres qui impose son récit sans qu’en réalité, il ne s’applique à Cardiff, Belfast ou Édimbourg.
Traquant clichés et préjugés, fouillant des archives jusque-là incomprises, ou inexplorées, des militantes et chercheuses s’attachent à écrire une nouvelle histoire des femmes au Royaume-Uni. Premier volet de notre série sur le dépoussiérage historique en cours outre-Manche.
Une nouvelle « loi sur l’ordre public » est entrée en vigueur quatre jours avant le couronnement de Charles III, début mai. La police métropolitaine de Londres a déjà fait usage de ses nouveaux pouvoirs, au point de devoir s’en excuser par la suite.
Londres se pose en « catalyseur international » de l’aide apportée à Kyiv pour combattre la Russie. Après le Brexit, le pays cherche à reprendre pied dans la diplomatie mondiale et européenne.
Les maisons du Royaume-Uni sont les moins bien isolées d’Europe. Mais jusqu’à la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement britannique abordait le problème sans conviction.
Deux candidates et un candidat se sont affrontés pendant un mois pour prendre la suite de Nicola Sturgeon à la tête du SNP, le parti pro-indépendance, et du gouvernement écossais. La campagne, dont les résultats seront annoncés lundi, a mis au jour plusieurs failles dans le parti.
Outre-Manche, les températures sont basses mais les factures de chauffage sont élevées. Avec une inflation à plus de 10 % et un gouvernement qui intervient peu pour aider les Britanniques, de nombreuses initiatives sont mises en place pour accueillir et réchauffer les personnes les moins aisées.
Elle était la seule femme première ministre d’Écosse et celle qui est restée le plus longtemps en poste. Mais le bilan de la cheffe de file des indépendantistes de gauche Nicola Sturgeon reste mitigé, avant tout sur la question de l’indépendance.
Un texte adopté en décembre à Édimbourg devait rendre le processus de reconnaissance du genre moins « intrusif et traumatisant » pour les personnes transgenres. Il a provoqué de nouvelles tensions en Écosse et une intervention inédite de la part du gouvernement britannique, qui a bloqué l’entrée en vigueur de la réforme.