Malgré la chute du leader conservateur, le chef de l’opposition travailliste, Keir Starmer, peine à susciter l’enthousiasme. Y compris dans son propre parti, « démoralisé par l’une des plus grandes défaites de son histoire en 2019 et ravagé par les divisions », rappelle Mark Wickham-Jones, professeur de sciences politiques.
L’exécutif britannique veut changer le mode de financement du groupe audiovisuel public pour des raisons économiques et électoralistes. En janvier dernier, la ministre de la culture, Nadine Dorries, a expliqué vouloir mettre fin à la redevance, un système de financement qu’elle juge « obsolète ».
Le principal syndicat se lance dans une grève de trois jours, mardi, pour réclamer de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire en ligne avec l’inflation. Plus de 40 000 membres du syndicat RMT ont cessé le travail.
Le gouvernement britannique a annoncé une série de mesures pour aider les Britanniques à faire face au coût de la vie, le lendemain de la remise du rapport sur le « Partygate », ce scandale sur les fêtes organisées avec Boris Johnson pendant le confinement.
La capitale britannique est connue pour avoir la faveur de Russes richissimes, qui y détiennent des propriétés luxueuses, attirés par des visas de complaisance et l’absence de contrôles. Elle n’a jamais, pour l’instant, voulu les déloger.
Après une succession d’affaires de violences sexistes sexuelles, allant jusqu’au meurtre, au sein de la police métropolitaine de la capitale britannique, Cressida Dick, sa responsable, a annoncé son intention de démissionner. En attendant, les Londoniennes s’organisent.
Boris Johnson a annoncé un « premier barrage de sanctions » contre la Russie le 22 février. Des annonces dont la portée limitée est assumée par le gouvernement britannique.
« Loups solitaires » ou membres de groupes néonazis, de plus en plus de jeunes Britanniques se radicalisent et cherchent à passer à l’action au nom de principes suprémacistes. En un an, 19 suspects mineurs ont été arrêtés.
Mis à mal par un rapport publié lundi qui souligne « des erreurs de leadership », Boris Johnson continue d’espérer sauver sa peau, malgré le scandale des fêtes organisées en plein confinement. L’ouverture d’une enquête criminelle, paradoxalement, pourrait donner davantage de temps à Johnson pour réagir.
Le premier ministre britannique a avoué à la Chambre des communes ce mercredi avoir été présent à l’une des fêtes interdites organisées dans les jardins de Downing Street. Il y était bien présent le 20 mai 2020, pendant le premier confinement. Une faute qu’un nombre croissant de ses députés jugent impardonnable.
Quatre jeunes jugés à Bristol, ville du sud-ouest de l’Angleterre, pour avoir déboulonné et jeté dans les docks la statue d’Edward Colston, un ancien marchand d’esclaves encensé comme un héros local après sa mort, ont été acquittés par un jury. Un jugement salué par leurs soutiens et condamné par les conservateurs.
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