L’Espagne pourrait devenir le premier pays d’Europe à mettre en place un congé pour les salariées dont les règles sont trop douloureuses pour travailler – un dispositif qui existe au Japon depuis des décennies. En France, le débat a gagné plusieurs formations politiques, mais sans faire l’unanimité, y compris au sein des associations féministes.
L’Espagne pourrait devenir le premier pays d’Europe à mettre en place un congé pour les salariées dont les règles sont trop douloureuses pour travailler. À l’approche des débats parlementaires, les partis de gauche au pouvoir sont toutefois divisés.
Le « seiri kyûka », le congé menstruel en japonais, existe depuis 1947. Mais il n’est jamais vraiment entré dans les pratiques des entreprises et de leurs salariées. « Il aurait fallu penser à déstigmatiser le tabou des règles dans la société », explique la militante féministe Marina Yoshimura.
Alors que l’Espagne pourrait devenir le premier pays européen à instaurer le congé menstruel, la France avance lentement sur le sujet. La question émerge en entreprise, dans les organisations syndicales et les partis politiques. Le débat lève peu à peu le tabou sur les règles.
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