Au Japon, le congé menstruel a 70 ans, mais le tabou reste fort
Le « seiri kyûka », le congé menstruel en japonais, existe depuis 1947. Mais il n’est jamais vraiment entré dans les pratiques des entreprises et de leurs salariées. « Il aurait fallu penser à déstigmatiser le tabou des règles dans la société », explique la militante féministe Marina Yoshimura.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Tokyo (Japon).– Historiquement, les premières femmes à faire entendre leur voix sur le besoin d’un congé menstruel sont les conductrices de bus de la ville de Tokyo. Nous sommes en 1928. Très vite, les mouvements féministes les soutiennent et cette nécessité prend une nouvelle dimension dans la période d’après-guerre, lorsque les femmes peinent à se procurer des protections hygiéniques et à avoir accès à des toilettes adaptées pendant leurs heures de travail. Avec l’appui des syndicats, le congé menstruel entre dans la loi du travail en 1947.
La publication dans un hors-série du « Figaro » d’un entretien-fleuve avec l’essayiste d’extrême droite Pío Moa, pour qui les gauches sont entièrement responsables du déclenchement de la guerre civile en Espagne en 1936, suscite l’indignation de nombreux historiens. Retour sur une entreprise de « falsification ».
Le Parlement belge a entamé voilà deux ans un travail historique d’ampleur sur son passé colonial. Il s’ajoute à des initiatives locales sur la décolonisation de l’espace public et à une loi sur la restitution des biens spoliés. Y a-t-il des leçons à en tirer pour la France ?
Après la chute de Kaboul, le 15 août 2021, quelque 2 600 Afghans ont été évacués vers la France via des vols de rapatriement. Mediapart donne la parole à celles et ceux qui tentent de se reconstruire, loin de leur pays et de leur proches, qu’ils savent meurtris.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.