Au Japon, le congé menstruel a 70 ans, mais le tabou reste fort
Le « seiri kyûka », le congé menstruel en japonais, existe depuis 1947. Mais il n’est jamais vraiment entré dans les pratiques des entreprises et de leurs salariées. « Il aurait fallu penser à déstigmatiser le tabou des règles dans la société », explique la militante féministe Marina Yoshimura.
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TokyoTokyo (Japon).– Historiquement, les premières femmes à faire entendre leur voix sur le besoin d’un congé menstruel sont les conductrices de bus de la ville de Tokyo. Nous sommes en 1928. Très vite, les mouvements féministes les soutiennent et cette nécessité prend une nouvelle dimension dans la période d’après-guerre, lorsque les femmes peinent à se procurer des protections hygiéniques et à avoir accès à des toilettes adaptées pendant leurs heures de travail. Avec l’appui des syndicats, le congé menstruel entre dans la loi du travail en 1947.
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