Portiques de reconnaissance faciale, capteurs de CO2et de battements cardiaques : les frontières européennes sont de plus en plus souvent surveillées à grands coups de technologies numériques, comme à Calais depuis plusieurs années. En l’absence de cadre légal, les expérimentations sont de plus en plus intrusives. Et inquiètent eurodéputé·es, avocat·es et ONG, alors que plusieurs industriels français usent de leur influence auprès de l’Union européenne pour vendre leurs systèmes de sécurité. Le nouvel eldorado : la biométrie.
Drones, reconnaissance faciale, capteurs de CO2 et de battements cardiaques : face à l’afflux de réfugiés, la frontière franco-britannique est surveillée à grands coups d’intelligence artificielle. Premier volet de notre série sur la cybersurveillance des frontières.
Drones qui survolent des camps d’exilés, scanner d’empreintes digitales, détecteurs de mensonges… En l’absence de cadre légal, les expérimentations menées aux frontières européennes sont de plus en plus intrusives. Ce qui inquiète eurodéputés, avocats et ONG.
Airbus, Thales, Atos, Idemia : plusieurs industriels français usent de leur influence auprès de l’Union européenne pour vendre leurs systèmes de sécurité aux frontières. Le nouvel eldorado : les technologies biométriques.
Les dangers de l’émigration vers l’Europe vont croissant, déplore Mark Akkerman, qui étudie la militarisation des frontières du continent depuis 2016. Un mouvement largement poussé par le lobby de l’industrie de l’armement et de la sécurité.
Mediapart vous invite en cette année 2023 à un voyage dans l’année 1973 pour en (re)découvrir les moments plus ou moins connus et mieux comprendre les évolutions du dernier demi-siècle. Des analyses, des récits, des interviews exploreront cette année du choc pétrolier, et de bien d’autres événements,…
Un mélange d’outrance et de normalisation caractérise les premiers mois du gouvernement Meloni. S’ils ne suffisent pas pour voir tout ce qu’opère la présence d’une dirigeante d’extrême droite à la tête de l’Italie, ils permettent déjà de saisir ce qui pourrait basculer. Premier bilan du gouvernement…
« Femmes à abattre », c’est la première enquête internationale sur les féminicides politiques. Un crime qui consiste à tuer une femme pour la cause qu’elle défend mais aussi parce qu’elle est une femme. Reportages, enquêtes, data, portraits : un travail inédit mené dans plusieurs pays, notamment la…