Série L’extrême droite au pouvoir : le cas italien
Un mélange d’outrance et de normalisation caractérise les premiers mois du gouvernement Meloni. S’ils ne suffisent pas pour voir tout ce qu’opère la présence d’une dirigeante d’extrême droite à la tête de l’Italie, ils permettent déjà de saisir ce qui pourrait basculer. Premier bilan du gouvernement Meloni en cinq volets.
Quelques mois ne suffisent pas pour voir tout ce qu’opère la présence d’une dirigeante d’extrême droite à la tête d’une grande démocratie européenne. Mais ils permettent déjà de saisir ce qui pourrait basculer. Premier bilan du gouvernement de Giorgia Meloni.
Le gouvernement de Giorgia Meloni ne se démarque guère d’une politique italienne violemment hostile aux migrants depuis plus de vingt ans. Sur fond de crise diplomatique sur le sujet avec la France, il essaye toutefois de montrer son volontarisme. Au mépris des réalités démographiques et économiques du pays.
Des médecins refusant de pratiquer l’IVG ou maltraitant les patientes, des centres qui ferment les uns après les autres, des femmes réduites à la clandestinité… Si la loi n’est pas ouvertement remise en cause, l’accès à l’IVG se réduit drastiquement dans l’Italie de Meloni.
Remise en cause des états civils de familles homoparentales, pression sur l’institution scolaire ou offensive anti-GPA… La communauté LGBTQI+ d’Italie est une des premières visées par le gouvernement Meloni.
Fratelli d’Italia, Forza Nuova et CasaPound étaient trois groupes néofascistes d’ampleur médiatique comparable il y a une dizaine d’années. Le premier est désormais au pouvoir. Les deux autres végètent et méprisent le gouvernement Meloni.
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Dépendants des États-Unis pour leur sécurité, retardataires en matière d’innovation technologique, démunis face au retour des impérialismes, les vingt-sept pays de l’Union européenne savent qu’ils doivent repenser leur alliance à l’aune des désordres internationaux. Dans trois domaines, l’économie,…
L’Espagne commémore cette année les 50 ans de la mort de son dictateur, le 20 novembre 1975, dans un climat électrique. Plongée dans les batailles mémorielles du pays, alors que les extrêmes droites, du parti Vox à l’influenceur Alvise Pérez, séduisent chez les nouvelles générations, en particulier les…