Italie : ce qui change (ou pas) dans un pays dirigé par l’extrême droite
Quelques mois ne suffisent pas pour voir tout ce qu’opère la présence d’une dirigeante d’extrême droite à la tête d’une grande démocratie européenne. Mais ils permettent déjà de saisir ce qui pourrait basculer. Premier bilan du gouvernement de Giorgia Meloni.
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RomeRome (Italie).– « Souvenez-vous du Covid, quand toute l’Europe regardait l’Italie en pensant que le désastre ne franchirait pas les frontières, avertit d’emblée la chercheuse Sara Garbagnoli. Giorgia Meloni n’est pas arrivée au pouvoir amenée par une cigogne. Elle est le fruit d’une radicalisation néolibérale et d’une banalisation du racisme qui s’observent ailleurs. Mais il y a une forme d’insensibilisation à la menace que son gouvernement peut représenter. »