De l’Amérique du Sud à l’Espagne, le renouveau des mouvements féministes s’accompagne aussi de nouvelles manières d’écrire, et voit émerger des autrices de premier plan, comme la Péruvienne Gabriela Wiener, l’Argentine Gabriela Cabezón Cámara ou encore l’Espagnole Cristina Morales… Portraits de ces écrivaines encore trop peu connues en France, qui bousculent la littérature et le champ intellectuel de leurs pays.
L’écrivaine péruvienne Gabriela Wiener publie en cette rentrée un texte sidérant, « Portrait huaco ». Une tentative littéraire de décoloniser les musées d’Europe comme son propre corps, oscillant sans cesse, et sans jamais rien résoudre, entre le collectif et l’intime.
Cristina Morales, Marta Sanz ou Aixa de la Cruz publient des textes hybrides dans la forme, qui bousculent un canon littéraire espagnol jusqu’alors très centré sur des écrits d’hommes. Leur visibilité nouvelle fait écho aux luttes féministes qui secouent l’Espagne depuis le début des années 2010.
L’Argentine Gabriela Cabezón Cámara est l’une des autrices les plus en vue du continent latino-américain, au carrefour des luttes féministes et écologiques. Sa grande affaire : une réécriture euphorisante des mythes argentins, depuis le camp des invisibles et des marginaux. Deuxième volet de notre série.
De l’Amérique du Sud à l’Espagne, le renouveau des mouvements féministes s’accompagne de nouvelles manières d’écrire, et voit émerger des autrices de premier plan. Premier épisode de notre série, depuis Buenos Aires, où des écrivaines se confrontent à la multiplication des féminicides.
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