En Espagne, des écrivaines sapent la « domination masculine » du champ littéraire
Cristina Morales, Marta Sanz ou Aixa de la Cruz publient des textes hybrides dans la forme, qui bousculent un canon littéraire espagnol jusqu’alors très centré sur des écrits d’hommes. Leur visibilité nouvelle fait écho aux luttes féministes qui secouent l’Espagne depuis le début des années 2010.
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DansDansLos Combatientes, son premier roman (2013, non traduit en français), l’Espagnole Cristina Morales a dupé tout le monde, y compris son éditeur : elle a inséré de larges extraits d’un théoricien du phalangisme, l’une des idéologies qui ont préparé le terrain à Franco, dans des chapitres du livre qui semblaient relayer des pans du discours du 15-M, le mouvement « indigné » né en 2011 sur les places du pays.