Une fois encore, un pays mis à genoux par ses banques. Chypre n'est que la caricature d'une situation généralisée, dont on ne sortira qu'en faisant des banques « des entreprises comme les autres », faillibles et mortelles. Cela s'appelle « la libre entreprise bancaire », théorisée par Ludwig von Mises. Analyse.
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SiSi Günter Verheugen éprouve aujourd’hui un sentiment de « schadenfreude » au vu des malheurs de Chypre, reconnaissons que l’ancien commissaire européen à l’élargissement a quelques bonnes raisons pour cela. La crise bancaire chypriote n’aurait jamais dû devenir le nième épisode des tribulations de la zone euro parce que ce pays n’aurait jamais dû rejoindre l’Union européenne. De la même manière que si les méchants Allemands avaient eu gain de cause (lire ici), les cousins grecs des Chypriotes n’auraient jamais dû se retrouver avec des euros dans leurs poches. Les faits sont têtus, surtout quand la vérité n’est pas bonne à dire.
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