Laurent Quintreau ravive le « moi » au pays du travail
Laurent Quintreau s'est nourri de son expérience de syndicaliste pour raconter « le moi au pays du travail » à l'ère du chômage de masse et du délitement des relations professionnelles. Un récit vif et enlevé.
CadreCadre et syndiqué, évoluant dans le monde de la publicité (Publicis) où il coordonne le syndicat Betor-Pub CFDT, Laurent Quintreau a fait de l’entreprise sa source d’inspiration. Quand il ne travaille pas ou ne défend pas un salarié, il écrit des romans qui parlent des « moi » au travail, cette diversité humaine et émotionnelle d’égos qui se débattent dans le « monde du travail », rouages essentiels à la machinerie économique et sociale, passant de l'extase à la panique, au stress, à l'ennui, au désespoir. Il se fait la voix d'hommes et de femmes pris entre l'infini du désir et le principe de réalité, écrasés par le collectif, tétanisés par la peur du licenciement, victimes du libéralisme débridé et de ses concepts déshumanisants, entre « optimisation », « process » et « flux ».