Politique économiqueAnalyse

Pour Draghi, les taux d'intérêt dépendent des gouvernements

Si les années folles des taux d'intérêt zéro ou négatifs durent encore une décennie, ce sera la faute aux gouvernements qui ne réforment pas. Dixit Mario Draghi, au Forum annuel de la BCE à Sintra (Portugal).

Philippe Riès

La fin des mesures « non conventionnelles » de politique monétaire n’est pas pour demain et elle dépend avant tout de l’action des gouvernements, qui sont en charge des équilibres budgétaires et des réformes structurelles, a affirmé à Sintra le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, tout en admettant que ces dispositifs mis en œuvre par les principaux instituts d’émission avaient des effets collatéraux négatifs et potentiellement dangereux. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter