Économie et social Parti pris

Grèce et Portugal: le triste destin des finalistes de l'Euro 2004

Sacrilège au pays où le «foot» est une religion: un professeur d'économie et ancien ministre socialiste portugais suggère de raser les stades construits pour l'Euro 2004. Ils sont restés vides et plombent leurs finances.

Philippe Riès

Illustration 1
Le stade de Benfica

Le rapprochement est trop tentant pour ne pas être tenté: le 4 juillet 2004, le Portugal affronte la Grèce en finale de l'Euro 2004 au particulièrement criard «Estadio da Luz» (le stade de la Lumière) de Benfica (Lisbonne). Le pays hôte, qui a investi 600 millions d'euros dans la seule construction ou rénovation des dix stades nécessaires à l'épreuve, s'incline sur le score de 1 à 0 devant un champion plutôt inattendu.

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